lundi 9 septembre 2013

Il fait beau comme jamais, c'est un temps contre nature [...]

Après quelques deux mois et demi de repos post-prépa, j'ai enfin atterri dans la contrée pas-si-pluvieuse qu'est le nord de l'Angleterre. Exit les clichés, ici il ne pleut pas tout le temps, et parfois même il fait beau (un peu). J'ai vite compris que le k-way que j'avais glissé dans ma valise allait s'avérer fort utile, car ici, l'averse et la grêle peuvent frapper à tout moment. Les british cependant ne semblent pas s'en soucier et paraissent même avoir appris à apprécier jouer à la roulette russe avec le temps.
Le parc sur le chemin de l'Université : les british aussi sont des artistes
Autre constat, oui, tout est cher (même Lidl affiche des étiquettes façon Monoprix) mais il faut avouer que la qualité de la bouffe est incomparable, et ils peuvent se vanter d'avoir le meilleur muesli du monde ce qui me permet de faire des frozen yoghurts à pâmoison. Du coup, j'ai l'impression qu'à moins d'avoir un revenu correct, il est difficile de se nourrir d'autre chose que de bons de réductions McDo trouvés au dos des tickets de bus. J'ai eu du mal d'ailleurs à comprendre le fonctionnement des bus mancuniens qui semblent vouloir faire de chacun de tes voyages un petit jeu marrant (ou un enfer). Contrairement à notre pays bien foutu (au moins en ce qui concerne les compagnies de car), l'Angleterre ne se soucie pas de munir ses bus d'une signalisation permettant d'informer le passager de l'arrêt actuel et de celui à venir. Du coup, il faut faire au flair, au pif, au roc. On pourrait pourtant croire qu'une ville cosmopolite comme Manchester, accueillant tout plein d'étudiants étrangers, ferait l'effort de leur rendre la vie plus facile, ben non, dans ta face et trouve ton arrêt de bus tout seul.
Mais bon, comme ils sont gentils les mancuniens, et tout en "cheers, see ya, love love, kiss", on leur pardonne tout, même leurs bus peu fonctionnels, leurs chauffeurs super speed qui démarrent avant que tu sois assis et le fait qu'ils avalent la moitié des mots quand ils parlent entraînant alors une difficulté de communication accrue pour le pauvre expat.

Scones for tea time


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